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Enfant atypique et solitaire, surdouée et incomprise
Pour ce mois d’octobre nous vous proposons la lecture du roman d’Amélie Nothomb
Robert des noms propres
« Pour un écrivain, il n’est pas de plus grande tentation que d’écrire la biographie de son assassin. Robert des noms propres : un titre de dictionnaire pour évoquer tous les noms qu’aura dits ma meurtrière avant de prononcer ma sentence. C’est la vie de celle qui me donne la mort. »Le destin exceptionnel d’une petite fille prénommée Plectrude née sous les auspices les plus dramatiques et au parcours semé d’obstacles. Enfant atypique et solitaire, surdouée et incomprise, Plectrude traverse les épreuves avec la grâce d’une princesse de conte de fées et l’obstination, la certitude et la douleur d’une adolescente d’aujourd’hui.

ISBN : 2253109282
Éditeur : LE LIVRE DE POCHE (31/05/2004)
L’auteur
Amélie Nothomb est une romancière belge née 13 août 1967 à Kobé au Japon. Ses livres font partie des meilleures ventes littéraires parmi le public francophone et certains sont traduits en plusieurs langues. Ce succès est en partie dû à son attachement à la culture nippone, retranscrit dans plusieurs de ses romans, et à son style d’écriture excentrique. Ces derniers lui ont valu de nombreux prix et distinctions.
Les débuts de l’écrivain
Amélie Nothomb naît en 1967 à Kobé au Japon, de parents bruxellois. Fille du diplomate Patrick Nothomb, l’auteure passe les cinq premières années de son enfance au Japon. Puis elle voyagera entre New-York, Pékin, le Laos et le Bangladesh, au gré des affectations de son père
En 1984, l’écrivain part s’installer en Belgique pour effectuer des études de philologie romane à Bruxelles. Différente de ses camarades occidentales par son passé multiculturel, elle trouve refuge dans l’écriture. En parallèle à ses études, elle s’adonne à cette nouvelle passion mais sans la dévoiler au public.
Une fois son diplôme obtenu, elle décide de repartir dans son pays de naissance afin d’exercer le métier d’interprète au sein d’une entreprise japonaise de Tokyo. Elle continue d’écrire en même temps et, en 1992, publie enfin son premier roman : Hygiène de l’assassin. Le public est immédiatement séduit par l’originalité de son histoire (relatant la fin de vie d’un célèbre romancier misanthrope obèse, misogyne et atteint d’un cancer du cartilage.
L’engouement est tel qu’une adaptation cinématographique est programmée la même année. Le film sortira en 1999, d’après une réalisation de François Ruggieri.